JAMIE BLYTHE
Agriculteur | Alabama
Jamie Blythe, agricultrice en Alabama, dévoile les facettes méconnues de l'agriculture moderne et explique comment les femmes reprennent la place qui leur est profondément ancrée dans ce secteur.
Quel est l'aspect le plus gratifiant du métier d'agriculteur ?
Ce qu'il y a de plus gratifiant dans le métier d'agriculteur… C'est une question très difficile, car il y a tellement de raisons. Me réveiller chaque matin, sortir de chez moi, entendre la ferme s'éveiller… et savoir que c'est mon travail : en prendre soin.

Commençons par une présentation. Veuillez nous parler un peu de vous.
Je m'appelle Jamie Blythe. Je suis agricultrice à Courtland, en Alabama. Nous cultivons du maïs, du coton, du blé et du soja. Nous avons un troupeau de bovins et nous produisons également du foin. Je représente la cinquième génération sur cette ferme, ce qui est un véritable honneur. J'ai suivi une formation d'infirmière et j'ai travaillé comme ambulancière. Vers la fin de ma vingtaine, j'ai eu envie de rentrer chez moi. Et j'y suis restée depuis.
Quel type de formation ou d'études avez-vous suivi qui vous aide en tant qu'agriculteur ?
L'agriculture exige de multiples compétences. En ce qui concerne la formation et les études, c'est un domaine très diversifié. J'ai eu la chance d'obtenir une licence en ressources naturelles, ce qui m'a permis d'acquérir de solides connaissances en biologie, physiologie végétale, pédologie et chimie.

Et vous avez besoin de tout cela. Un agriculteur ne doit pas seulement être mécanicien, conducteur d'engins agricoles ou phytobiologiste. Il doit aussi être météorologue. Il doit également être au fait des marchés internationaux. Il faut avoir des connaissances en économie et en gestion d'entreprise. On découvre chaque jour de nouvelles choses. Et parfois, il faut simplement lâcher prise, faire de son mieux et prendre les meilleures décisions possibles.
Il y a tellement de choses que vous ne pouvez pas contrôler. Et je pense que c'est un bon exercice pour votre développement personnel : apprendre à l'accepter, à traverser la journée et à savoir que vous réessayerez demain.
Maintenant que vous avez eu l'occasion de porter certains vêtements de la collection John Deere x Dovetail Workwear, avez-vous des observations à partager ?
Je cumule souvent plusieurs tâches dans la même journée. Si je crains d'abîmer mes vêtements, je ne peux pas travailler. Il faut beaucoup bouger, surtout à la ferme : nourrir les vaches, monter et descendre des machines agricoles, se glisser dessous pour les réparer. Il faut des vêtements confortables et résistants, qui ne craignent pas les graviers et la poussière.
Avoir suffisamment de poches, c'est formidable. Je peux y ranger mes outils de clôture, mon téléphone portable, mon couteau de poche, la clé à molette n° 13 dont on a toujours besoin, et même ma liste de courses. C'est vraiment pratique d'avoir tout ça à portée de main.
Et cette jolie ceinture élastique ? Tout le monde adore ça. Quand on est assis sur un tracteur toute la journée, on n’a pas envie de penser à son jean qui nous serre la taille.

Quel impact les femmes ont-elles selon vous dans le domaine de l'agriculture et de l'élevage ?
Le potentiel des femmes dans l'agriculture est immense. Il n'y a pas de limite. Les femmes ont été les premières agricultrices de l'histoire de l'humanité. C'est nous qui cultivions la terre, prenions soin de nos familles et produisions de la nourriture. C'est inscrit dans nos gènes : prendre soin des choses. Nous sommes naturellement portées vers cela et je pense que cela nous confère une perspective unique. Il ne s'agit pas seulement de gagner de l'argent avec un lopin de terre. Il s'agit de prendre soin de la terre : de la cultiver, de la rendre plus productive pour les générations futures.